L'Alsace, avec ses 8 300 km², est la plus petite région de France, divisée en deux départements, le Bas Rhin (67) et le Haut Rhin (68).
Sa population est de plus de 1,6 millions d'habitants (Alsaciens) et son chef lieu est Strasbourg.
L'Alsace est principalement une plaine, formée suite à l'effondrement de la zone tectonique située entre les Vosges et la Forêt Noire, façonné ensuite au fil du temps par le Rhin qui coule au centre de la plaine ainsi formée.
La diversité géographique est très importante. D'Ouest en Est, les reliefs sont les suivants:
> les Vosges, montagnes peu élevées, recouvertes de fôrets,
> les collines sous vosgiennes, principalement consacrées à la viticulture,
> puis la plaine en elle-même comprenant des zones de ried, fréquemment inondées.
Le climat Alsacien est semi continental. L'hiver y est rigoureux et les étés très chauds. Les précipitations sont faibles (Colmar est la ville la plus "sèche de France"), les Vosges protégeant la région contre les intempéries
Le Riesling
Les vignobles plantés en Riesling représentent un quart du terroir alsacien. Le Riesling est le raisin le plus élégant d'Alsace. Il fait un vin sec, propre, gracieux et équilibré. Il est qualifié de vin le plus fin d'Alsace et il le mérite. Le Riesling est agréable avec du poisson, des crustacés, de la volaille, de la viande froide, et les fameux produits alsaciens comme la choucroute ou le jambon fumé.
Le Gewurztraminer
est le vin Alsacien le plus reconnaissable et le plus indépendant. Gewürz signifie épicé en Allemand. C'est la caractéristique la plus marquante du Gewurztraminer. Le cépage proviendrait d'Italie, il est riche en alcool et très aromatisé. C'est un vin délicieux et fruité avec des arômes relevés, un bouquet très parfumé et fleuri. Vin épais et riche, qui peut vieillir, le Gewurztraminer est meilleur avec la choucroute, les saucisses et le fromage Alsacien Munster, les plats au curry, la cuisine chinoise et mexicaine et d'autres plats épicés. Un Gewurztraminer peut même être servi avec un dessert.
Le Sylvaner
Le cépage est surtout présent dans le Bas-Rhin et en Allemagne. Le Sylvaner est un vin agréable, frais, fruité et sec. Le cépage provient d'Autriche. Le vin Sylvaner est meilleur dans sa jeunesse, servi en apéritif ou avec du poisson.
Le Tokay Pinot Gris
Attention, ce cépage n'est pas utilisé en Hongrie. Il est plutôt de la famille des Pinot. Il occupe environ 1 000 hectares en Alsace. Le Tokay Pinot Gris est un vin blanc très puissant.
Le Pinot Noir
Il y a quelques siècles, le vin rouge était dominant en Alsace. Aujourd'hui le Pinot Noir occupe moins de 10 % des vignobles pour 1 200 hectares. C'est un vin élégant, riche en arômes de cerises.
Edelzwicker
Edelzwicker est un vin d'assemblage de cépages nobles d'Alsace. C'est par tradition le vin blanc populaire des Alsaciens. Il est prêt à boire dans sa jeunesse
La ville de Strasbourg
Célèbre pour son marché de Noël qui aura lieu
du 24 novembre au 31 décembre 2012 et attire chaque année de nombreux visiteurs, Strasbourg comporte cependant bien d’autres attraits touristiques. On peut par exemple y découvrir la gastronomie alsacienne avec la fameuse choucroute, mais aussi les flammekueche, le kougelhopf et bien sûr le vin et la bière. Son centre-ville est par ailleurs l’un des seuls à être entièrement classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les lieux incontournables de visite de la ville sont la Petite France, la Cathédrale, la place de la République, la place Kléber, le Parc de l’Orangerie et enfin le quartier très animé de la Krutenau. Sans oublier dans un style plus actuel, le Parlement Européen, ainsi que le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg.
Un petit aperçu de cette magnifique ville
La petite Pierre
Située au carrefour de routes empruntées dès l'époque celtique, portail de l'Alsace pour les voyageurs venus du Nord, La Petite-Pierre vous souhaite la bienvenue.
Cette station touristique de moyenne montagne bénéficie d'une situation privilégiée : siège du Parc naturel régional des Vosges du Nord, territoire classé Réserve mondiale Biosphère par l'UNESCO, elle est également le chef lieu de canton.
Les activités proposées s'articulent autour d'une double vocation : nature et culture. Vous y trouverez une Alsace différente, éloignée des clichés traditionnels et pourtant profondément attachée à son terroir.
Bien-être et découverte sont ici au rendez-vous : balades et randonnées, Château - Maison du Parc, Eglise simultanée, Musée du Sceau alsacien, Maison des Païens... laissez vous surprendre... laissez vous charmer...
Située au coeur de l'Alsace, au pied du Mont Sainte Odile, Obernai est une des rares petites villes alsaciennes à avoir su garder son décor d'autrefois avec ses murailles, ses tours fortifiées, ses maisons médiévales et ses innombrables coins pittoresques. La cité est vraiment belle, à ne pas rater.
Lovée sur les contreforts du massif vosgien au débouché du vallon de l’Ehn, située à 25 km au sud-ouest de Strasbourg, Obernai offre tant d’attraits qu’elle est la ville du Bas-Rhin la plus visitée après la Capitale Européenne…
Obernai, berceau légendaire de Sainte Odile, est un véritable condensé d’Alsace.
Le gourmet, le sportif, l’amoureux d’histoire ou le simple visiteur y trouvera la réponse à ses attentes. Ici, l’accueil est une tradition et le sourire une raison d’être. Vous vous y sentirez tout naturellement chez vous...
Cette belle bourgade peut à juste titre s'enorgueillir de posséder un patrimoine historique d'une richesse exceptionnelle.
Dans le jardinet à côté de l'église catholique, se trouvent des sépultures gallo-romaines et des sarcophages mérovingiens.
Une épée du bronze ancien y a été trouvée. Obernai était sûrement point de passage de voie romaine et sans doute même une agglomération romaine.
Les anciens remparts du 13ème au 16ème siècles, à double enceinte avec courtines et tours.
L'Hôtel de Ville du 16ème siècle, agrandi au 19ème avec son balcon, sa belle salle en partie peinte au 17ème siècle.
La halle au blé, d'anciennes boucheries Renaissance locale du 16ème siècle.
Un beffroi des 13ème et 16ème siècles.
Puits à 6 seaux de style Renaissance du 16ème siècle.
L'ancienne maison de Bains du 16ème siècle.
La "Cour" domaniale des "Rathsamhausen", au 8, rue Pilger ou rue des Pèlerins, des 13ème au 16ème siècles, à la fois romane, gothique et Renaissance.
Obernai est une ville pittoresque aux nombreuses vieilles maisons en pierre et à colombages, encorbellement, balcon ou oriel, dont celles au 3, rue de la Croix; aux 1 et 28, rue Dietrich; au 7, place de l'Etoile; aux 61, 68-70 et 145, rue du Général-Gouraud; au 20, place du Marché; au 5, rue Sainte-Odile datant des 16èmes et 17ème siècles.
Quelques maisons du 18ème siècle, notamment place de l'Etoile et au 7, rue de Sélestat connue comme étant l'ancienne "cour" de l'abbaye de Niedermunster.
Le château d'Oberkirch du 19ème siècle au portail de la cour du 18ème siècle, les bases de 3 tours du château fort médiéval du 15ème siècle.
Le château de Gail vers 1828, de style néo-classique, dont l'aile"Est" abrite une partie du lycée Freppel.
Le château de Truttenhausen du 18ème siècle.
L'église Saints Pierre et Paul de style néo-gothique du 19ème siècle avec ses 2 tours à flèche; son Saint-Sépulcre du 16ème siècle, ses verrières du 15ème siècle, ses fresques du 19ème siècle par Martin Feuerstein et du 20ème siècle par René Kuder.
L'ancienne église de la Chapelle dite "Kapelkirsch" à tour beffroi des 13èmes au 16ème siècles, et choeur du 15ème siècle.
L'ancienne église des Capucins du 17ème siècle.
La chapelle du "Mont des Oliviers" et Mont des Oliviers du 16ème siècle au cimetière.
Les ruines de la chapelle du château d'Oberkirch avec nef du 11ème siècle, clocher roman du 13ème siècle, le choeur en a aujourd'ui disparu.
Eglise luthérienne du début du 20ème siècle. Synagogue datant de la fin du 19ème siècle. Les cimetières israélite et protestant.
OBERNAI
Sur la route des vins, Obernai offre tant d’attraits qu’elle est la ville du Bas-Rhin la plus visitée après Strasbourg… Forte de son riche passé de cité médiévale, ville impériale de la Décapole et berceau légendaire de Sainte-Odile, sa vocation touristique de ville historique s’accompagne d’une activité économique très dynamique. Obernai, véritable condensé d’Alsace, vous enchantera de ses multiples visages : culturelle, de tradition viticole et brassicole, gourmande, historique et fleurie. Faisant partie des « Plus Beaux Détours de France », elle se construit autour de ses remparts, de ses petites ruelles et authentiques maisons à colombages.
Barr, superbe village, peu connu des touristes, est l’un de nos coups de foudre. Son centre historique, remarquablement préservé, possède un grand nombre de belles maisons à colombages. De plus, Barr est encore peu fréquentée, ce qui rend la promenade d’autant plus agréable.
ce village viticole très fleuri qui s’étire au flanc d’un coteau inondé de soleil est une étape gastronomique prestigieuse, qui offre de superbes panoramas. A voir parmi le patrimoine du village, l'église St Rémi qui possède une tour choeur remaniée dont les 3 niveaux inférieurs datent du XIIe siècle. En 1919, la partie supérieure fut reconstruite et surélevée dans le style néoroman. La sacristie, accolée au mur oriental, est plus récente. A l'intérieur de la tour, une peinture murale du XIVe siècle représente le jugement dernier.
J'ai rarement vue un établissement de ce genre, vraiment que du bonheur , rien à dire.......
Au coeur du vignoble Alsacien , dans un cadre magnifique , reposant de verdure , sur la route des vins , au pied de la chaîne des Vosges , une chaleureuse maison aménagée luxueusement;
Surtout ne passez pas à coté de cette établisement, accueil agréable , table excellente , produit maison.....
A coté de l'Eglise, en face de l'hôtel Arnold la winstub est une ancienne cave à vins aménagée en restaurant.
Dans la salle trône un pressoir, des gravures ou encore des marqueteries de Spindler, une athmosphère authentique. A l'image de la cuisine: savoureuse, conviviale, qui ne ment pas.
Cette winstub alsacienne (littéralement « pièce à vin » – nom que l’on donne aux petits restos alsaciens à l’ambiance chaleureuse et intime) a obtenu un Bib Gourmand en 2011, récompensant les « bonnes petites tables » françaises où le repas coûte moins de 29 €. L’établissement est installé dans une belle maison alsacienne traditionnelle.
De plus un magasin avec les produits maison , le vin de leurs vignes qui est excellent ,car nous en avons dégusté durant le repas, et puis de très jolies objets de décoration bibelots etc...
Dambach-la-Ville fait partie de ces charmants villages alsaciens, peu connu des visiteurs, mais qui offrent pourtant un très bel ensemble homogène où l’on peut découvrir des maisons à colombages ou renaissances très fleuries et de jolies fontaines. Le village est, de plus, situé dans un bel environnement de vignes de 470 ha (le plus grand d’Alsace).
On pénètre dans la ville par l’une de ses trois portes, vestige de la muraille, qui subsiste par endroit.
Lovée au pied du massif du Taennchel, au cœur du vignoble alsacien, la ville se développe à partir du VIIIème siècle sous la domination des comtes d'Eguisheim, bientôt protégée par le château Saint Ulrich, là-haut sur la crête.
Entre vignoble et montagne, Ribeauvillé est une charmante cité qui a su conserver son patrimoine historique. Au 14ème siècle, de puissants seigneurs entreprirent de construire l’enceinte du village et firent ainsi bâtir le château. A partir de la Place de la République, partez à la découverte des autres châteaux forts qui surmontent la ville : Saint-Ulrich (XIe-XVe), le Girsberg (XIIIe) et le Haut-Ribeaupierre (XIIIe-XVe) forment un circuit de balade de 3 heures très agréable
Egalement appelé Petit-Ribeaupierre, Le château du Girsberg ou Guirsberg selon l'orthographe, est un fantastique château fort construit sur un éperon rocheux en face du château de St Ulrich, possiblement dans le dessein de renforcer la défense de ce château. Il surplombe avec élégance la ville de Ribeauvillé en compagnie de ses deux frères d'armes(le St-Ulrich et le Haut-Ribeaupierre)... (Source : chateaux.forts.free.fr)
Si vous avez faim, la gastronomie alsacienne vous tend les bras... et les verres !
Plusieurs statues rappellent l'importance de la turbulente corporation des ménétriers, qui sont toujours fêtés le premier dimanche de septembre.
Ci-dessous, la tour des Bouchers du XIIIème siècle, rescapée des remparts enserrant autrefois la petite ville au passé agité, sauvée notamment grâce à l'acharnement d'un instituteur (M. Ortlieb) qui refusait de voir les magnifiques maisons médiévales disparaître avec la "modernisation". Aujourd'hui, tout le centre ville est bien sûr protégé, et c'est un ensemble assez exceptionnel, très coloré, fleuri, charmant.
Je suis en extase devant ces très belle façade , le fleurisssement...
Illhaeusern, ancien village de pêcheurs, tient son nom de l’Ill, rivière qui traverse la commune
L’Auberge de l’Ill
Famille Haeberlin
La famille Haeberlin est le symbole de la gastronomie alsacienne et l'Auberge de l'Ill son fleuron mondialement connu.
L'Auberge de l'Ill est très certainement le restaurant le plus célèbre d'Alsace. Avec ses trois étoiles au guide Michelin détenues depuis de longues années, le restaurant est de renommée nationale comme internationale.
Il y a des endroit que l'on ne pourra pas oublié la beauté de ces établissements , ne peut pas nous laisser indifférent , vraiment l'Alsace s'est inoubliable
Il y a des endroits comme ça, sur la terre, où la durée s’écoule différemment. Selon d’autres rythmes. Avec d’insoupçonnées lenteurs, dictées sans doute par le paysage.
Il y a bien sûr, l’Ill, cette rivière flânante, au bord de laquelle le restaurant est arrimé depuis plus de 150 ans, traversant les années, vrai phénix gourmand :
Paraphrasant Platon, il faudrait ici inscrire cette mise en garde : Que nul n’entre ici s’il n’est sensible à ce qui fait le charme d’une grande maison !
Un grand classique, c’est toujours émouvant. La Mousseline de grenouilles Paul Haeberlin fait partie du répertoire intangible de l’Auberge de l’Ill. Le plat a été créé il y a exactement quarante et un ans, précédant de peu la troisième étoile. On ne touche pas à un tel monument. On peut imaginer que celui-ci est, aujourd’hui encore, pur anadyomène, tel que le regretté Paul Haeberlin l’a rêvé et réalisé la première fois. Difficile pourtant de revisiter jour après jour les classiques sans tomber dans une forme de routine. Même accompagné par un cristallin Riesling Frédéric Emile 2001, mûr et tranchant à la fois, un soupçon d’ennui a flotté sur le pèlerinage. Question de textures sans doute, un peu amollies. Celle des cuisses de grenouilles, celle de la mousseline de brochet. Et la crème, généreuse, irrésistible, entêtante, qui parachève le tableau.
Changement radical de décor – versus modernité et fusion – avec le Ragoût de Homard aux Agrumes, Curry doux et Orge perlé, joliment envoyé et dosé avec un art accompli. Le feu, léger, du curry danse dans les yeux des convives, adouci par le lait de coco et l’omniprésente crème. Sur ce plat, Serge Dubs a sorti sa botte secrète, un Gewurtraminer 1986 Cuvée Marcel de Preiss-Henny, un vin accompli et byzantin, qui fait monter le rose et les épices aux joues des dames.
Un petit pan de bonheur matérialisé.
Avec le plat suivant, on entre à nouveau dans le registre de l'émotion vraie, celle née d’une forme d’assomption du grand classicisme, la Côtelette de pigeon aux choux et aux truffes ! Un pigeon (de Miéral) farci de foie d’oie, truffé avec allégresse, bardé de choux ; en deux cuissons pour ne pas dessécher le suprême : quand, ça vous arrive sur table, c’est comme si le bonheur s’était tout à coup matérialisé devant vous et, le savourant, vous incorporez un peu de ce bonheur, parcelle par parcelle.
Un dessert amusant et un Gewurztraminer 1998 SGN Quintessence de Léon Beyer
Entre crêtes des Vosges et plaine d’Alsace, Riquewihr est une cité médiévale, située au coeur du vignoble alsacien, classée parmi les "Plus Beaux Villages de France". Cette magnifique cité marie depuis des siècles la qualité de son architecture à celle de ses vins, d’où son nom de "Perle du vignoble alsacien"
Avec ses ruelles pavées, ses maisons à colombages et ses balcons fleuris, Riquewihr a tout d’un village typiquement alsacien.
Il suffit de se promener dans ses rues pour en prendre plein les yeux. Vous pourrez notamment y admirer des portes cochères blasonnées, des fenêtres sculptées, des maisons datant du XVIe au XVIIIe siècle, sans oublier la magnifique Tour du Dolder construite au XIIIe siècle (en photo ci-dessus).
Riquewihr est l'un des villages les plus connus de la région, et probablement le plus visité. Sa situation au milieu des vignes lui donne un charme fou. Le village comporte bien évidemment de très nombreuses maisons à colombages, superbement mis en valeur et fleuri, et les remparts, très bien conservés, entourent cette perle du
Partie Ouest du rempart de Riquewihr. Sur la gauche, la porte de la ville est intacte depuis 5 siècles.
Un petit arrét pour déguster les vins d'Alsace , et bien sur en acheter.
La sortie de Riquewihr , vraiment la beauté de ce village, nous étonnera jusqu'au bout.
Kaysersberg, avec ses nombreuses maisons à colombages, son beau centre historique et son château impérial (Kaysersberg signifie la montagne de l'Empereur) en ruine dominant la ville, possède un charme fou. Il est, de ce fait, une étape incontournable en Alsace.
Les Alsaciens ont beaucoup d'humour....
Le musée Albert Schweitzer se présente comme une salle du souvenir qui rappelle la création en 1913 et l'évolution de l'hôpital de Lambarene, créé au Gabon par le Docteur Albert Schweitzer, médecin, théologien et musicologue français, Prix Nobel de la Paix en 1952. Y sont présentés des documents écrits, des photographies ainsi que des souvenirs personnels du Docteur. Vous pourrez y découvrir également divers objets africains provenant de cette région du Gabon.
Turckheim est un très beau village, à l’entrée de la vallée de la Fecht, est réputé non seulement pour son riche centre historique et la qualité de ses vins, mais aussi par son veilleur de nuit, qui continue à faire sa tournée tous les soirs à 22h00, de mai à octobre.
La Porte de France : cette tour-porte des années 1315 est la plus ancienne de la ville. C’est par cette porte que transitait le commerce. Cette porte mène à la place Turenne, place principale de la ville.
Hôtel de Ville : beau bâtiment Renaissance à pignon de la fin du XVIème siècle. Le rez-de-chaussée abritait une cave et un pressoir
Nous avons passé la nuit dans ce camp de camping , nous avons été très bien acceuilli
Pour 1 livre de fromage de Munster, il faut en moyenne 5 litres de lait.
La tradition veut que la fabrication se fasse le matin. Le lait provenant de la traite du matin est mélangé au lait écrémé de la traite de la veille. C’est dans un grand chaudron en cuivre martelé, le Kessel, qu’on y déverse le lait réchauffé à 32°C, et on ajoute la présure. Le sabrage se fait une heure après. Le petit lait est retiré, le caillé mis dans un moule. Il sera retourné plusieurs fois et salé avant d’être descendu en cave d’affinage.
Durant 3 semaines, il sera frotté à la main tous les deux jours, et sa croûte rouge orangé va peu à peu se former en donnant au fromage son goût prononcé.
Les cigognes à Munster
La cigogne blanche est un oiseau sacré, porte bonheur et symbole de l’Alsace. C’est un grand échassier à la démarche calme, au vol lent et souvent planant. Sa longueur est d’un mètre pour une envergure de deux mètres et un poids de trois kilos.
Pourquoi y-a-t-il des cigognes à Munster ?
Entre 1960 et 1974, la population alsacienne de cigognes est passée de 148 à 9 couples. De nombreuses cigognes ne revenaient plus de leur quartier d’hiver : victimes de la sécheresse et de la disparition des prairies, du drainage des zones humides dans notre région et surtout à cause de l’électrocution sur les lignes électriques.
Pour paliers à cette baisse d’effectifs, des expériences de sédentarisations ont été tentées avec succès. Après trois ans de captivité, les cigognes ne migrent plus à la condition de trouver une nourriture suffisante sur place.
Depuis 1984, la Ville de Munster, Grego (association des artisans et commerçants de la vallée de Munster) et l’Aprécial
(Association pour la Protection et la Réintroduction des Cigognes en Alsace Lorraine) ont installé un centre de réintroduction des cigognes, chemin du Dubach à Munster. En hiver, vous pouvez y admirer une trentaine de ces stars ailées alors qu’en été plus d’une soixantaine sont présentes dans la vallée.
Migration et sédentarisation
Dès le mois d’août, 20 % d’entre elles s’envolent vers l’Afrique de l’Ouest pour y passer l’hiver. Elles reviennent en Alsace dans la 2 quinzaine de février. Celles-ci ne parcourent pas moins de 12 000 km aller-retour !
Certaines, sédentarisées par trois années de captivité, restent en Alsace. Elles seront nourries durant toute la saison. Si les jeunes cigogneaux issus des couples sédentarisés migrant normalement pour la plupart, le comportement migratoire des cigognes évolue. Les changements climatiques, probablement, invitent les cigognes à migrer moins loin, en Espagne par exemple, ou même à rester toute l’année sur leur site de nidification, sans avoir été sédentarisée par l’homme.
Que mangent-elles ?
Au menu, nous trouvons petits rongeurs, taupes, lézards, orvets, vers et nombre d’insectes. On peut facilement observer cette quête de nourriture sur les prés situés à l’entrée de la vallée et sur ceux situés entre Munster et Stosswihr.
Quand naissent-elles ?
Les œufs pondus au rythme d’un tous les deux jours environ sont en général au nombre de quatre. Ils sont couvés alternativement par les deux parents et les poussins écloront après 33 à 34 jours.
Les jeunes cigogneaux s’envolent après soixante jours de présence au nid. Ils sont matures à l’âge de trois ou quatre ans.
A la naissance, les cigogneaux ont le bec noir, jusqu’à un an environ. C’est ainsi que vous pouvez différencier les jeunes des adultes.
La construction du nid
A l’origine, la cigogne construisait son nid en haut de très grands arbres. Peu farouche, elles n’hésitent pas à l’édifier sur les habitations ou les poteaux, pour peu qu’elle trouve dans les environs des milieux propices à la recherche de la nourriture. Aujourd’hui la plupart d’entre elles s’installent dès février ou mars, sur des supports aménagés qui offrent plus de sécurité. Chaque année, elles ajoutent des branches, brindilles, mottes de terre sur leur nid, qui peut atteindre ainsi 500 kg voire plus, pour un mètre de diamètre et jusqu’à deux mètre de haut.
Il n’est plus nécessaire de vanter les charmes de Colmar : ses colombages, ses canaux, son centre-ville fleuri… Condensée d’une Alsace idyllique, la capitale des vins d’Alsace est la gardienne d’un art de vivre
Le Koifhus : situé un peu plus haut dans la Grand Rue. Il s’agit de l’ancienne douane (Kauf Haus), qui était le siège administratif et économique de la ville. Le premier bâtiment (celui dont l’entrée est surmontée de l’aigle bicéphale), date des années 1480. Le second, est du XVIème siècle, et comporte un très bel escalier renaissance qui mène à la salle de la Décapole (association de dix villes libres alsacienne).
La Petite Venise : certainement le point de vue le plus photographié de Colmar. De ce petit pont, une vue magnifique sur la Lauch bordée de très belles maisons. Un second point de vue se situe en allant boulevard Saint Pierre (en passant par la place des Six Montagnes Noires puis la rue du Manège).
Cité natale du célèbre sculpteur Bartholdi, père de la fameuse Statue de la Liberté Guidant le Peuple, elle a vu également naître Hansi, le plus connu des illustrateurs alsaciens. Néanmoins, le lieu incontournable que vous vous devez de visiter est bien évidemment la « Petite Venise » ! Mais vous aurez aussi plaisir à déambuler à pieds, dans le vaste centre historique de la ville réputé pour ses maisons à colombage du Quai de la Poissonnerie. Les assoiffés de culture pourront compléter la visite de Colmar par le musée d’Unterlinden, pour admirer son célèbre Retable d’Issenheim…
À l'entrée de la belle vallée de la Thur, blottie au pied des contreforts vosgiens, la ville de Thann vous accueille dans un cadre urbain chaleureux, qui invite à la balade.
Les Ruines du Château de l'Engelbourg
C'est en 1224 que le Comte Frédéric II de Ferrette fit édifier, sur un promontoire dominant le débouché de la vallée de la Thur, le château de l'Engelbourg afin de pouvoir contrôler un péage.
La première mention du château date de 1234 lorsque le roi Henri VII conféra les biens confisqués de Louis le Féroce (assassin de son père Frédéric II), à l'évêque de Bâle. Celui-ci rendit le château en fief, à Ulrich II de Ferrette en 1251.
La guerre de Trente Ans allait lui être fatale. Ayant changé sept fois d'occupant (comme la ville) entre 1633 et 1639 en piteux état, il échut au cardinal de Mazarin en 1658. Avec le traité de Westphalie, la frontière avait été repoussée des Vosges sur le Rhin et ce château n'avait plus d'intérêt stratégique; aussi Louis XIV donna-t-il l'ordre de démolir l'Engelbourg en 1673.
Le travail fut exécuté par les mineurs de Giromagny. A la troisième tentative, la grosse tour se souleva, se brisa en plusieurs parties; l'une d'entre elles retomba pour former "L'oeil de la Sorcière
Après la cathédrale de Strasbourg, la Collégiale de Thann est l'un des édifices les plus représentatifs du gothique rhénan en Alsace, réunissant les 3 formes de style gothique : primitif, rayonnant et flamboyant. Elle doit son nom au collège de chanoines venu s'y installer en 1442. La construction de ce monument a duré plus de deux siècles, de la fin du 13ème siècle à 1516.
Nous ne pouvions pas quitter l'Alsace s'en faire une visite plus appronfondie de la ville qui est vraiment magnifique .
Strasbourg, capitale de l’Europe et de l’Alsace, possède un patrimoine historique et architectural qui en fait la ville la plus riche d’Alsace. Son centre ville fait partie du patrimoine mondial de L’UNESCO. De plus, les musées de la ville sont particulièrement riches et intéressants. Strasbourg est bien évidemment incontournable non seulement pour ses monuments, mais aussi pour saisir les différents visages de l’Alsace et des Alsaciens.
Au n° 16, l’une des maisons les plus célèbres de Strasbourg, la maison Kammerzell, construite en 1571 par un fromager, dans ce style renaissance très particulier. Le rez-de-chaussée est en pierre et les étages supérieurs en bois sculptés avec des fenêtres en cul de bouteille. Les sculptures des poutres représentent des scènes sacrées et profanes. Sur le pignon on voit encore la poulie qui servait à faire monter les réserves au grenier.
Dès le 12eme siècle, Strasbourg se spécialise dans le commerce de transit. Le traffic ne cesse de croître jusqu'au 16e siècle. Plusieurs débarcadères et installations portuaires seront construits.
L'Ancienne douane était un entrepôt pour les produits devant être taxés et remis en vente. Le Bâtiment date de 1389.
En août 1944, l'ancienne douane est gravement endommagée. Elle est reconstruite en 1956 dans toute sa splendeur médiévale : une construction toute en longueur, à un étage, couvert d'un haut toit orné de cinq pignons crénelés.
Aujourd'hui, l'Ancienne Douane est une brasserie de spécialités alsaciennes et abrite également des expositions temporaires.
L’Ancienne Douane : situé en face du musée historique, ce très long bâtiment bordant l’Ill a été entièrement reconstruit après la Seconde Guerre Mondiale, le bâtiment ayant été rasé par les bombardements. Le bâtiment d’origine datait des XIV et XVème siècle et avait pour fonction celle de dépôt de douane, lieu de vente, entrepôt… De nombreuses marchandises transitant par les voies fluviales étaient échangées ici.
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Avant même de se régaler, on apprécie pouvoir admirer ces belles terrines en terre cuite décorée dans lesquelles sont cuits les Baeckeoffe.
Autrefois plat du pauvre quand la viande était rare, et où chaque morceau était utilisé, chaque famille profitait du four du boulanger. Aujourd'hui le baeckeoffe est devenu un plat de grande gastronomie... mais qui demande du temp
A la gastronomie Alsacienne nous nous en souviendons longtemps....
Avec sa prodigieuse cathédrale ciselée comme un ouvrage de dentelle, Strasbourg est l’une des plus belles villes d’Europe. En raison de la richesse et la densité de son patrimoine, l’ensemble du centre ville a été classé patrimoine mondial de l’Unesco. Pour son histoire, son art de vivre et sa gastronomie,
"Prodige du gigantesque et du délicat" selon le mot de Victor Hugo, la cathédrale de Strasbourg (1015-1439) est un chef d’œuvre absolu de l’art gothique. La flèche, haute de 142 mètres, est d’une étonnante légèreté et fit de la cathédrale l’édifice le plus élevé de toute la chrétienté jusqu’au XIXème siècle
Trois temps forts rythment la visite: à l’extérieur, la façade est le plus grand livre d’images du Moyen-âge. Les centaines de sculptures qui semblent se détacher du mur accentuent les effets d’ombre et de lumière. La couleur du grès rose change selon l’heure du jour et la couleur du ciel. Les soirs d’été, la scénographie lumineuse est un enchantement.
Colonne des Anges.
Cette colonne, formée d'un faisceau de piliers très sveltes, porte dans ses angles des statues dont l'exécution pleine de finesse et de grâce rappelle maître Erwin. Au bas ce sont les quatre évangélistes avec leurs attributs, au milieu quatre anges avec ces trompettes, et tout en haut le Sauveur avec trois anges portant les instruments de la Passion. Sur le grand pilier, qui relie la nef au chœur, deux inscriptions rappellent le souvenir de Geiler de Kaysersberg, le prédicateur le plus célèbre de la Cathédrale. Sur le pavé une grande grille de fer indique depuis quelques années la bouche d'air, où l'on prend en hiver pour le chauffage système Perret [Note : Les frais d'installation montèrent à 37.000 francs, les dépenses pour le chauffage, pour la première année (1902-1903) à 2.500 francs], l'air froid, qui revient, transformé en courant de chaleur, par la galerie qui couronne le portail de la chapelle Saint-André. Au bout de cette galerie l'on voit la figure d'un homme pensif, dont on a longtemps recherché le sens et le but. La seule raison d'être, d'après l'opinion admise aujourd'hui est de rendre attentifs les visiteurs sur un point intéressant du bâtiment. Sur l'emplacement où se trouvait la première horloge astronomique, le XIXème siècle a fait placer la statue de l'évêque Wernher, méditant sur le plan de la Cathédrale. Elle est l'oeuvre de M. Friedrich.
A l’intérieur, la nef élancée inspire au recueillement. Les vitraux du XIIe au XIVe siècle et la rose sont à ne pas manquer. L’orgue monumental possède un remarquable buffet doté d’automates. L'horloge astronomique d’époque Renaissance et dont le mécanisme date de 1842 est un chef d’œuvre en soi, dont le défilé des Apôtres peut être admiré tous les jours à 12H30.
L’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg est un des points majeurs à découvrir. Réalisé au 16ème siècle par des horlogers suisses, elle tomba en panne en 1780. Schwilgué trouva le mystère pour la réparer en 1840, soit soixante ans après la panne. Chaque jour de la semaine est représenté par une divinité qui apparait au dessus du cadran. Lundi est représenté par Diane, mardi par Mars, mercredi par Mercure, jeudi par Jupiter, vendredi par Vénus, samedi par Saturne et dimanche par Apollon. Des automates frappent tous les quarts d’heure. A 12h30, au sommet de l’horloge, les apôtres passent devant le Christ en le saluant et Jésus les bénit. Un spectacle insolite à découvrir.
L’Horloge astronomique de la Chancellerie
dite, musée alsacien d’Haguenau.
L’horloge déplacée au Musée Alsacien est un astrolabe doublé d’un planétaire.
L’astrolabe imite les mouvements apparents du ciel étoilé, du soleil et de la lune autour de la terre, tels que nous les voyons de la terre considérée comme fixe.
Le planétaire reproduit les mouvements réels des corps célestes autour du soleil comme centre.
Lors de la construction du Musée historique de Haguenau, il fut décidé de placer sur sa tour la copie exacte de l’horloge à astrolabe réalisée en 1581 pour Ulm par le Suisse Isaac Habrecht.
Elle fut réalisée par Ph. Hoerz, horloger à Ulm en 1904.
Les obus l’endommagèrent en 1945 ; restaurée, elle fut transférée sur la tour du musée alsacien.